Et voilà! C’est la fin de ce blogue qui vous a tenu en haleine pendant des semaines! En fait, ce blogue était un outil pour le travail de recherche à faire au sein d’un cours. La meilleure façon de terminer cette aventure est de présenter ce fameux travail fait sur plusieurs semaines!
Travail de recherche:
L’art a toujours joué un rôle crucial dans le développement de l’être humain. C’est une forme d’émancipation incroyable et qu’il ne faut surtout pas négliger. Le théâtre est l’un de ces arts qui a permis à l’être humain de se développer grâce à la culture. On le sait, le théâtre offre un moyen intéressant d’extérioriser les joies, les peines et les peurs de la société. Il est un miroir intéressant et, par la même occasion, un divertissement. Plusieurs individus ont permis au théâtre de s’élever à un autre niveau en passant leur existence à repousser les limites de cette discipline. Ces nombreux sacrifices ont fait grandir le théâtre de façon considérable et inimaginable. William Shakespeare fait partie de ce petit groupe de gens. Le dramaturge anglais a eu une influence énorme sur le théâtre tel qu’on le connaît aujourd’hui. Aujourd’hui encore, on retrouve des traces de Shakespeare un peu partout dans le monde. Pour mieux comprendre l’importance de l’auteur sur le théâtre, il faut d’abord survoler la période du théâtre élisabéthain, période où William Shakespeare a œuvré. Ensuite, il faut se concentrer sur l’homme et ses accomplissements pour finalement voir l’énorme héritage qu’il a laissé au monde entier.
Premièrement, il est très important de parler de la période où William Shakespeare a évolué avant de parler de l’auteur lui-même. La raison est fort simple, il faut comprendre l’environnement et les moyens avec lesquels le dramaturge a écrit son œuvre. Shakespeare a écrit pendant la très prospère période du théâtre élisabéthain. C’est le nom qui est donné au théâtre anglais qui a été pratiqué entre 1558 et 1642. Ce théâtre tire directement son nom de la reine d’Angleterre de l’époque, c’est-à-dire Élisabeth 1ière. Cette dernière aimait énormément toutes les formes d’art, mais avait un petit faible pour le théâtre. Lors de son règne, Élisabeth 1ière était la protectrice absolue du théâtre. Ce dernier était vivement critiqué par les protestants puritains. Ils voyaient le théâtre comme un acte de débauche, comme le démon en personne. Grâce à cette souveraine cultivée, il y a eu un essor considérable au niveau artistique à la fin du 16ième et au début du 17ième siècle. C’est grâce à la passion de la reine d’Angleterre pour les arts que la période élisabéthaine est reconnue comme une période florissante en ce qui concerne le théâtre.
Bien qu’on connaisse maintenant l’origine du nom, quand est-il du théâtre en tant que tel? Il faut comprendre que le théâtre élisabéthain s’inspire grandement de la Commedia dell’arte et du théâtre médiéval, plus particulièrement des Mystères. Avec la période du théâtre élisabéthain, un ordre, un équilibre s’installe au sein du théâtre. Une structure apparaît grâce à certaines lois émises par Élisabeth 1ière. Il faut se rappeler que durant la période du Moyen-Âge, cette structure est tout simplement inexistante. Une fracture se fait au sein du théâtre médiéval, si bien qu’il y avait deux formes de théâtre médiéval. Tout d’abord, il y avait le théâtre joué à l’église, par des hommes de Foi. Il jouait, bien souvent, les Passions du Christ. C’était, pour l’église, une certaine façon d’éduquer un peuple illettré et ignorant au christianisme. Il faut dire qu’avec le temps, le théâtre s’éloigne de plus en plus de l’église. Par la suite, il y avait du théâtre qui pouvait vagabond. Les troupes de théâtres se promenaient de ville en ville et installaient les tréteaux de bois à l’extérieur des fortifications pour présenter leur pièce. C’était généralement du théâtre satirique où les injustices causées par les gens au pouvoir étaient dénoncées et où la sexualité prenait une grande place. Pour faire un court résumé, le théâtre vagabond était en fait du théâtre de cabotinage.
Cependant, à l’époque d’Élisabeth 1ere, ne fait pas du théâtre qui veut bien en faire. En effet, pour être considérée comme une troupe de théâtre professionnelle et avoir le droit de pratiquer, on devait à cette époque être sous tutelle d’un mécène. Un mécène est un homme très riche qui finance les pièces produites par les troupes. Ce système de mécénat a été installé en 1572 par la reine elle-même. Cela permettait donc aux troupes de théâtre de devenir « officielle », d’être une compagnie de théâtre reconnue. Une troupe pouvait ainsi pratiquer son art en toute liberté. Ceux qui n’obtenaient pas la protection de mécène, ne pouvaient malheureusement plus faire de théâtre. Ils étaient considérés comme hors la loi s’ils décidaient d’en faire quand même et étaient sévèrement punis lorsqu’ils étaient pris en défaut. Cette loi voulait permettre au théâtre de s’épurer et de ne garder que ce qui se fait de meilleur. Une sélection naturelle s’est fait et les plus forts sont restés. Un petit fait intéressant a rapporté : les compagnies de théâtre étaient uniquement constituées d’homme. En effet, les femmes étaient tenues à l’écart de ce domaine artistique. Les rôles féminins étaient joués par de jeunes adolescents élancés et qui n’avaient pas encore mué. Aussi, comme c’est le cas avec William Shakespeare, certains auteurs étaient aussi des acteurs dans leur compagnie.
Au départ, le théâtre élisabéthain était encore un théâtre vagabond joué de ville en ville. Néanmoins avec le temps, les théâtres sont devenus fixes. Les théâtres les plus connus de cette époque sont le Rose, le Swan, le Fortune et le Globe Theater. Ce dernier est, d’ailleurs, associé à William Shakespeare. À la période du théâtre élisabéthain, un dramaturge viable financièrement a la chance d’avoir un théâtre qui lui « appartient ». En fait, il ne lui appartenait pas vraiment, mais il s’installe, avec sa troupe, de façon permanente dans un théâtre pour présenter ses pièces au grand public. Qui plus est, certaines grandes compagnies pouvaient avoir des parts dans le théâtre, comme c’est le cas pour Shakespeare. La troupe du dramaturge, Lord Chamberlain’s men, a donc fait sa niche au Globe. Comme dit précédemment, l’histoire du Globe est intimement liée au Shakespeare. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien qu’on le nomme, aujourd’hui, le théâtre de Shakespeare. Ce dernier a eu l’occasion de passer la plus grande majorité de sa carrière dans le Globe. L’histoire de ce théâtre est très peu particulier et ajoute à la légende de celui-ci. Il a été construit en 1599 à Londres, tout près de la Tamise, un cours d’eau qui traverse la ville de Londres. Il faut dire que le Globe est l’un des théâtres les plus importants de la métropole. En 1614, le Globe Theater brûle entièrement lors d’une représentation de Henri VIII, de Shakespeare. C’est en faisant un effet avec un canon placé sur le toit que le théâtre brûle. Il est reconstruit au même endroit, un an plus tard. Cette fois, on ne fait pas le toit avec de la paille, mais avec du carrelage. On veut, ainsi, éviter que le théâtre soit la proie des flammes une seconde fois. En 1642, le théâtre est fermé par les puritains. Ils obtiennent finalement ce qu’ils voulaient depuis des années. Le théâtre perd beaucoup de chemin et est de moins en moins populaire. La fermeture du Globe coïncide avec la fin du théâtre élisabéthain. Le Globe Theater est finalement détruit en 1644, pour laisser place à des structures immobilières. Il faut croire que le Globe a autant de vie que les chats puisqu’il est reconstruit une nouvelle fois en 1996. C’est avec les plans de l’époque que le théâtre est construit à quelques pas de son emplacement originel. La seule et unique différence est que l’on prévoit un système d’eau pour empêcher un éventuel feu. On dirait bien que les penseurs du Globe ont été marqués par le premier incendie et ils ne semblent pas vouloir répéter l’expérience. Ce qui est probablement le plus intéressant dans tout cela, c’est que l’édifice a été construit avec les méthodes de l’époque shakespearienne. Il est officiellement ouvert en 1997. Encore aujourd’hui, on y présente des pièces de théâtre, exactement comme on le faisait à la période de Shakespeare.
Il faut spécifier que durant la période élisabéthaine, une troupe de théâtre n’avait pas le droit de présenter un spectacle devant public sans la présence de la reine ou du roi. Les compagnies officielles disaient donc faire des répétitions devant un public pour se préparer en vue d’une représentation future devant la reine. Évidemment, tout le monde était conscient que ce n’était qu’un stratagème pour faire plus de profit. Par contre, les autorités n’empêchaient pas que cela se produise parce que ce n’était pas les troupes sous le tutorat d’un mécène qui étaient visés par ce règlement. C’était strictement défendu par la loi parce que l’on voulait ainsi empêcher les théâtres clandestins, soit non-officiels, de faire des représentations. Malgré toutes les précautions, le phénomène était bien présent durant la période élisabéthaine. Ce théâtre clandestin se jouait donc en plein milieu de la nuit, généralement dans la cours arrière d’un grand noble à qui on n’a pas voulu laisser les commandes d’une compagnie de théâtre officielle. Aucun décor n’était utilisé dans ce théâtre, sinon l’arrière même de la demeure. L’intérieur de la maison devenait, par le fait même l’arrière-scène du spectacle. Les voisins louaient leur balcon aux spectateurs les plus richissimes. Les plus pauvres se retrouvaient, quant à eux, devant la scène. D’ailleurs, les théâtres fixes, comme le Globe se sont fait un point d’honneur de garder cette tradition bien en vie en reproduisant dans les édifices cette esthétique propre à leur racine de théâtre vagabond, devenu par la suite clandestine. En effet, le décor de la scène est permanent et ressemble, à s’y se méprendre, à l’arrière d’une demeure. Chaque endroit sur scène à son utilité bien spécifique. Les plus riches étaient à l’abri des intempéries sous le toit des balcons, comme lors de représentations nocturnes, alors que les moins fortunés étaient au centre du théâtre, seul endroit où on ne retrouvait pas de toit.
Il est important de bien comprendre le théâtre élisabéthain pour comprendre William Shakespeare. On peut ainsi saisir l’esthétique et l’essence de l’artiste. De plus, il est aussi possible de comprendre les moyens qui étaient à portés de main au 16ième et 17ième siècle. Shakespeare est la figure de proue du théâtre élisabéthain, son meilleur représentant. Comprendre l’essence de ce théâtre, c’est comprendre Shakespeare. Cet arrêt était nécessaire et il fallait s’y s’attarder en longueur pour comprendre l’esprit du théâtre élisabéthain.
Deuxièmement, Il est impossible de parler du travail de William Shakespeare sans connaître l’homme derrière l’œuvre. Voici donc une courte biographie de l’auteur anglais. On suppose que William Shakespeare est né le 23 avril 1564, à Stratford-upon-avon. Pourquoi une supposition? Parce que, à cette époque, l’on baptisait les jeunes bébés trois jours après leur naissance et les documents prouvent que Shakespeare a été baptisé le 26 avril 1564. De nos jours, il est reconnu comme une légende, comme étant le plus grand dramaturge de la période élisabéthaine. Il est important de souligner que ce n’était pas nécessairement le cas à son époque et que Shakespeare n’était pas reconnu comme un auteur grandiose. On ne criait pas son génie sous tous les toits. Au contraire, il était l’auteur du peuple, l’auteur le plus populaire et le plus vu de cette période. C’est aujourd’hui qu’on reconnaît William Shakespeare comme un très grand auteur, si bien qu’on nomme la langue anglaise la langue de Shakespeare. Il a évidemment marqué l’imaginaire des gens. Shakespeare a écrit près d’une quarantaine de pièces au cours de sa brillante carrière qui s’étale sur plusieurs décennies. Shakespeare n’était pas seulement un auteur de pièce de théâtre. En effet, on oublie souvent qu’il a composé une centaine de nouvelle et beaucoup de poésie.. L’histoire de ses pièces a toujours lieu 50 ans avant ou après le moment où il l’écrit. C’est donc d’actualité pour la période où il produisait ses pièces. La majorité des pièces de William Shakespeare ont été jouée au Globe Theater. Comme dit précédemment, ce théâtre était considéré comme le théâtre de Shakespeare. D’ailleurs, il avait même un atelier au sein du théâtre qui appartenait au dramaturge. Il pouvait ainsi s’isoler pour écrire ses pièces. À l’époque, il était nécessaire d’avoir une troupe de théâtre reconnu par les autorités et Shakespeare ne fait pas exception à la règle. Sa compagnie portait le nom de Lord Chamberlain’s men. Pourquoi nommer une troupe de théâtre ainsi? Parce qu’à cette époque, on ne faisait pas dans la dentelle ou bien dans l’originalité. On prenait tout simplement le nom du mécène de la compagnie de théâtre, soit en l’occurrence Lord Chamberlain. Pendant la deuxième portion de la carrière de Shakespeare, sa troupe se nomme King’s men. On peut donc en conclure que le mécène du dramaturge vers la fin de sa carrière était le roi d’Angleterre lui-même, soit Jacques 1er. C’est tout un honneur pour Shakespeare et sa troupe. Cela prouve bien qu’il était l’auteur le plus populaire de l’époque. William Shakespeare est mort à l’âge de 51 ans, riche et prospère, bien qu’il ait eu quelques démêlés avec la justice. Un petit fait intéressant : Shakespeare n’a aucun descendant direct.
Shakespeare était un auteur excessivement polyvalent et c’est en grande partie à cela qu’il doit sa renommée. Le dramaturge ne s’est pas contenté d’écrire un seul genre de pièce, il a touché à absolument tout. Il a produit des pièces de théâtre dans tous les genres de l’époque, soit la comédie, la tragédie et le drame historique. De cette façon, son public était sans aucun doute plus vaste que les autres auteurs, il pouvait rejoindre plus de gens par son art.
La comédie la plus connue de William Shakespeare est probablement Le songe d’une nuit d’été. On y présente une histoire de mœurs au sein de la communauté athénienne de la Grèce antique. Deux couples se retrouvent au sein d’une forêt enchantée et subiront un test important pour la survie de leur union. En parallèle, le roi et la reine des fées se disputent et pour se venger, ils utilisent la présence des êtres humains, soit les deux couples et une troupe de théâtre qui prépare une représentation, à leur avantage. Les tragédies de Shakespeare ont sans doute fait sa renommé. C’est dans ce domaine qu’il excelle vraiment et qu’il a écrit ses meilleures pièces. Les pièces les plus connues sont sans aucun doute Roméo et Juliette, Hamlet et Othello. Ils parlent à peu près tous de la même chose, c’est-à-dire l’amour impossible, la famille, la trahison et la vengeance. Les drames historiques quant à eux, sont un peu plus rares et beaucoup moins connus du public. Les histoires de Shakespeare. Les drames historiques relatent l’histoire de grands dirigeants du passé ou en devenir (il ne faut pas oublier qu’il écrit à plus ou moins 50 ans de son époque) en ajoutant une certaine touche romanesque qui va intéresser les spectateurs.
Les thèmes et les valeurs véhiculés par les pièces de William Shakespeare sont très récurrents et d’actualité. La majorité de ses pièces peuvent encore être jouée ou adaptée sans être désuète. Tout d’abord on retrouve beaucoup le thème de l’amour impossible, un amour grandiose et tragique puisqu’il ne peut pas se vivre. C’est le cas dans la pièce Roméo et Juliette alors que les deux jeunes amoureux font parties de familles rivales. Il semble tout à fait impossible de voir cet amour connaître un dénouement heureux. D’ailleurs la pièce se solde par le suicide des deux personnages principaux. Existe-t-il quelque chose de plus tragique que cela? On peut en douter.
Les thèmes de la vengeance et de la trahison sont souvent associés, comme c’est la situation dans Hamlet. Pour obtenir le trône du Danemark, Claudius, le frère du roi, tuera le souverain en l’empoisonnant afin de prendre sa place au pouvoir. De plus, il se débarrasse d’Hamlet, fils du roi et successeur numéro un à la couronne. Hamlet, conscient du subterfuge, reviendra au royaume de Danemark et se vengera de son perfide oncle.
La famille est un thème moins présent, mais que l’on retrouve dans la majorité des pièces de Shakespeare. Roméo et Juliette ne veulent pas déshonorer leur famille en s’associant à un membre de la famille ennemie. Ils sont donc tiraillés entre la famille et l’amour. Hamlet de son côté veut venger l’honneur de son père, tué d’une manière lâche par son propre frère. Encore une fois, c’est une vengeance pour l’honneur de la famille. Ce n’est que deux exemples parmi tant d’autres qui démontrent bien l’importance de la famille dans les œuvres de Shakespeare.
Troisièmement, l’œuvre de Shakespeare est gigantesque et colossale. Il a marqué son époque, il n’y a aucun doute là-dessus. Cependant, qu’en est-il aujourd’hui? Quel est l’impact de Shakespeare 400 ans après sa mort? L’œuvre du dramaturge anglais est encore d’actualité aujourd’hui. Comme dit précédemment, les thèmes que l’on retrouve dans ses œuvres sont d’actualité et restent très présents au sein de la société. C’est pour ces raisons que ses plus grandes pièces sont encore jouées. La preuve irréfutable que Shakespeare est très présent est que l’on a décidé de reconstruire, tout récemment, le théâtre où il a évolué durant sa carrière. Pour les autres, les plus sceptiques, il suffit de regarder du côté de Hollywood pour en avoir le cœur net et réaliser que Shakespeare est encore très présent.
Pendant le 20e siècle et plus particulièrement dans les vingt dernières années, William Shakespeare a été très présent dans l’industrie du cinéma. Son travail artistique a été adapté à plusieurs reprises et de plusieurs façons. Ce peut être une adaptation directe d’un œuvre, comme Hamlet, mettant en vedette Mel Gibson. Dans d’autre cas, on adapte la pièce à la réalité actuelle, comme c’est le cas de Romeo + Juliet de Baz Luhrmann ou «O» (Othello) de Tim Blake Nelson. Ce sont des versions modernes de l’œuvre, qui se déroule aujourd’hui. Il y aussi des adaptations fait avec la réalité sociale d’un endroit bien précis. C’est d’ailleurs le cas avec le film Roméo et Juliette du québécois Yves Desgagnés.
Il existe aussi des formes indirectes d’adaptation de l’œuvre du dramaturge, c’est-à-dire que l’on prend une partie ou bien une idée d’un œuvre pour l’adapter différemment. C’est le cas avec Hamlet II, une comédie basée sur l’œuvre originel de Shakespeare. Ce film raconte l’histoire d’un professeur de théâtre qui tombe sur un groupe turbulent et qui veut les intéresser avec un projet enlevant. Il décide donc d’écrire la suite du légendaire Hamlet, bien qu’il soit à première vue impossible de faire une suite. L’œuvre de Shakespeare a aussi été l’inspiration d’un autre film mais peu de gens en sont conscient puisque ce film est destiné aux jeunes enfants. On parle ici du Roi lion de Walt Disney. Scar, le frère jaloux de Moustafa, le roi du royaume des animaux, trahit son propre sang et tue son frère dans un guet-apens. De plus, il se débarrasse du lionceau Simba, fils de Moustafa, pour régner seul sur le royaume. Devenu un jeune adulte, Simba retourne au royaume de ses ancêtres pour venger la mort de son père et reprendre ce qui lui revient de droit. Cette histoire n’est pas sans rappeler celle du jeune Hamlet, prince du Danemark.
Une autre adaptation très populaire est Shakespeare in love de John Madden. Par contre, ce film est différent de tous les autres énoncés plus tôt. C’est une histoire qui met en vedette Shakespeare à la période où celui-ci est en train d’écrire Roméo et Juliette. On entre donc dans le monde du dramaturge. On voit comment l’auteur a été inspiré pour écrire sa pièce la plus connue et de quelle façon il s’y est pris pour mener le projet à terme. Évidemment, il faut comprendre qu’il s’agit d’une fiction et que les vraies inspirations de William Shakespeare restent inconnues. Toutefois, on a voulu faire de l’auteur un personnage en soi. Le succès de ce film réside dans l’authenticité de la période élisabéthaine. On reste fidèle à l’essence même de l’œuvre de Shakespeare. On présente aussi comment le théâtre fonctionnait à l’époque, ce qui permet de mieux comprendre l’auteur anglais. Ce n’est pas pour rien que ce film a remporté plus d’une demi-douzainee d’Oscar à son année de parution.
Somme toute, l’héritage de William Shakespeare est gigantesque et inspire encore aujourd’hui plusieurs personnes au niveau artistique. La preuve de cela se trouve au sud de la Californie.
Finalement, William Shakespeare a été très important pour l’art du théâtre. En survolant la période du théâtre élisabéthain, on comprend dans quel environnement l’auteur a évolué. On saisit les plus petites subtilités et cela permet de comprendre l’homme et son œuvre. Le théâtre élisabéthain est l’âge d’or du théâtre anglais. On pourrait affirmer sans aucun doute que Shakespeare est le porte étendard de cette période prospère du théâtre. Le parcours de William Shakespeare est peu orthodoxe et très intéressant. Il a excellé dans tous les styles de pièce et ses thèmes sont encore actuels. L’héritage du dramaturge anglais ne se tarie pas. Même 400 ans après sa mort, William Shakespeare est encore joué dans les théâtres. Plus encore, on s’inspire de lui dans l’industrie du cinéma, ce qui n’est pas peu de chose. En regardant l’œuvre générale de William Shakespeare, on ne peut que se dire qu’il fera encore courir les foules pour les prochains 400 ans.